Entre 2023 et 2024, 62 bénévoles ont arpenté les alpages du Parc naturel régional Jura vaudois. Leur mission? Identifier les bovistops qui auraient pu piéger les batraciens lors de leur migration. Au final, 337 structures ont été contrôlées et 21 échelles à amphibiens installées.
Lors de leur migration saisonnière, amphibiens et petits mammifères peuvent tomber au fond des bovistops et se retrouver piégés, sans possibilité d'en ressortir. Pour limiter ces risques, le Parc Jura vaudois a organisé le recensement des structures problématiques, sur son territoire. A deux reprises, en 2023 puis en 2024, il a lancé un appel à bénévoles. A l'image de Didier Pantet, 62 personnes ont participé à ce projet.
Questions à Didier Pantet de Bière, bénévole
Qu'est-ce qui vous a motivé à participer à cette action?
Je participe chaque année aux recensements citoyens. Il y a assez longtemps que je suis conscient de l'importance de protéger la faune locale. En ce qui concerne les amphibiens, j'ai pris conscience que même à l'altitude de la crête jurassienne, il y en a pas mal.
Comment s'est déroulée votre mission sur le terrain?
Vu le faible enneigement de l'hiver passé, j'ai pu participer à l'action "bovi-stop" assez tôt dans la saison. J'ai pu parcourir le secteur qui m'avait été attribué à VTT.
Quel message aimeriez-vous partager avec d'autres personnes intéressées à participer à ce type d'initiative en faveur de la faune?
Protéger implique de connaître et la connaissance de la faune locale nécessite de passer des heures sur le terrain. la science a besoin de bras! Chacun peut faire un petit effort à son échelle.
A l'issue de cet inventaire, des échelles à batraciens ont été installée dans 21 structures. Dans certaines, la présence d'amphibiens ou d'autres petits mammifères avait été constatée. Dans d'autres, la mesure a été prise de manière préventive, en fonction des conditions du terrain.
Photos : © Parc Jura vaudois / Marion Demierre