Chaque printemps, le Parc naturel régional Jura vaudois organise une opération de sauvetage des batraciens, dans un site favorable de son territoire. Avec l'aide de bénévoles, plusieurs centaines d'amphibiens sont sauvés lors de leur migration.
Une action de sauvetage des batraciens se déroule chaque printemps au col de La Givrine depuis 2020.
Grâce à l'implication des nombreux bénévoles,
crapauds communs, grenouilles rousses et tritons alpestres ont déjà été sauvés!
Vous êtes sensibles à la cause des batraciens et désirez vous impliquer sur le terrain?
Prenez part à la campagne de sauvetage 2026 qui se déroulera entre mi-mars et fin avril. Pour la première fois, elle aura lieu simultanément sur 3 sites différents:
Votre engagement :
Intéressé?
Envoyez vos coordonnées complètes et le site sur lequel vous aimeriez vous investir à info@parcjuravaudois.ch - mention : SOS batraciens 2026
Une formation sera dispensée à tous les bénévoles, avant le début des opérations.
Merci pour votre engagement!
Depuis 2015, le Parc naturel régional Jura vaudois organise des actions de sauvetage des batraciens, sur son territoire. Depuis 2020, il intervient au col de La Givrine. Chaque année, durant le sauvetage, nous profitons pour vous parler des amphibiens que l'on trouve et des mesures prisent pour aider leur migration. De quoi en finir avec quelques idées reçues et redécouvrir ces animaux méconnus.
Col de La Givrine | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 |
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Crapauds communs | 318 | 333 | 533 | 606 | 383 | 144 |
Grenouilles rousses | 114 | 71 | 174 | 109 | 118 | 132 |
Tritons alpestres | 45 | 31 | 70 | 33 | 61 | 41 |
TOTAL | 477 | 435 | 777 | 748 | 562 | 317 |
De manière générale, le cycle de vie des amphibiens se compose de deux phases bien distinctes :
Contrairement à ce que nous imaginons souvent, le lien qui unit les amphibiens à l'eau varie énormément en fonction des espèces. La grenouille rousse ou le crapaud commun, par exemple, ne sont présents dans l'eau que pendant la reproduction. En effet, les œufs, les têtards et les larves d'amphibiens ne peuvent se développer que dans un milieu aquatique. En dehors de cette phase larvaire, l'individu adulte vit hors de l'eau. En hiver, la plupart des espèces vont chercher un coin tranquille à l'abri de feuilles mortes ou sous un tas de bois, une pierre, dans une cavité ou même dans un terrier de micromammifère inhabité, pour pouvoir se reposer. C'est pour cette raison qu'il est plus difficile d'observer ces animaux durant l'hiver, car durant cette période, les animaux ont une activité réduite.
Elle est couverte de glandes qui protègent les animaux contre des bactéries et champignons qui voudraient se développer sur leur peau. Ces glandes ont également un effet répulsif contre les prédateurs. En effet, une légère substance amère est produite lors d'une éventuelle attaque, ce qui a pour effet de détourner le prédateur de sa proie. Elle permet aux amphibiens d'échanger de l'oxygène avec l'air. Cette particularité vient s'ajouter à la respiration pulmonaire (semblable à celle de l'être humain). Un troisième type de respiration peut facilement s'observer : c'est un rapide mouvement de la gorge de bas en haut typique des batraciens.
« Les amphibiens ne boivent pas l'eau comme la plupart des autres animaux. Ils l'absorbent à travers leur peau particulièrement fine. »